Transformer les obstacles KYC en opportunités

Le flux de travail "Know Your Customer" (KYC) et l'accueil des clients sont essentiels pour les banques car ils donnent le ton des expériences, des relations et des niveaux de service futurs des clients, qui ont tous un impact financier. A étude McKinsey a révélé que chaque augmentation d'un point du Net Promoter Score (NPS) sur une échelle de dix augmentait les revenus des clients de 3 %.

Incontestablement, les banques doivent repenser le processus KYC, en plaçant le client au centre, afin de maximiser la valeur de l'accueil des clients. Malheureusement, de nombreux clients sont encore accueillis par le biais d'un processus manuel basé sur le papier, inefficace, coûteux et sujet aux erreurs. D'autre part, la simplification des procédures KYC, le développement de canaux de communication ouverts et l'amélioration de l'intégrité des données des consommateurs sont autant d'étapes initiales essentielles pour transformer les obstacles KYC en opportunités.

Tirer les leçons du passé en matière de réglementation

À la suite de la crise financière mondiale de 2008, les organes directeurs ont imposé des réglementations plus strictes aux banques, et les institutions financières ont été de plus en plus touchées par une hausse inattendue des coûts de mise en conformité. Par exemple, la charge réglementaire a amené certaines banques à cesser de prêter aux petites entreprises, à détourner des ressources du développement de produits et à s'exposer à des amendes importantes pour n'avoir pas su suivre les changements réglementaires apparemment constants. Cette charge est parfois considérée comme un mal inévitable.

En outre, en raison de multiples scandales de blanchiment d'argent et de corruption très médiatisés, les institutions financières ont été contraintes d'établir des processus KYC plus stricts. Les organisations de toutes tailles tentent de s'adapter aux nouvelles lois et à l'augmentation des dépenses de mise en conformité, allant d'une diligence raisonnable plus ardue dans le processus d'intégration à des exigences plus strictes en matière de surveillance et de déclaration dans le cadre d'une loi sur le secret bancaire (BSA) en pleine expansion. Loi sur le secret bancaire (BSA).

En outre, les normes KYC ont été renforcées en raison de réglementations telles que Dodd-Frank et FACTA pour prévenir l'augmentation des risques de contrepartie. La mise en œuvre de normes d'embarquement et de déclaration KYC supplémentaires pour lutter contre l'évasion fiscale, le financement des organisations illégales, la lutte contre le blanchiment d'argent et les personnes politiquement exposées peut réduire le risque client. Le site Panama Papers a entraîné de nouveaux changements en matière de KYC. Par exemple, la Customer Due Diligence Final Rule est entrée en vigueur pour identifier les propriétaires réels des comptes bancaires des entreprises.

En augmentant la difficulté et le coût de l'adoption d'une procédure KYC conforme, les banques doivent faire preuve de plus de créativité pour déterminer comment transformer ces problèmes en opportunités. Ainsi, une nouvelle proposition de valeur peut contribuer à rétablir la confiance, qui a toujours été un pilier de la réussite d'une institution financière. Ainsi, la protection des consommateurs n'est pas une exception lorsqu'il s'agit de la question de la confiance.

Adopter les bonnes technologies pour gérer efficacement les processus KYC

Une gestion inefficace du risque de contrepartie met en péril la protection des consommateurs. Lorsque les banques acceptent des clients illégaux à haut risque, elles risquent de se voir infliger des amendes plus lourdes et de compromettre leur réputation locale, nationale et mondiale. Les données privées des clients provenant de comptes valides qui passent autrement inaperçues peuvent être examinées et rendues publiques dans le cadre d'une action réglementaire contre les entreprises non transparentes ou délinquantes.

Comme cette perte de confiance des clients exacerbe les difficultés opérationnelles et de réputation, certains consommateurs ont ressenti le besoin de transférer leurs fonds d'institutions peu fiables vers d'autres ayant une meilleure réputation.

Cependant, lorsqu'il s'agit de découvrir le bon côté de ces problèmes potentiels de KYC, tout se résume aux données, car les données sont nécessaires à la conformité réglementaire et rendent une entreprise plus efficace et plus lucrative dans l'ensemble. L'extraction et l'analyse des données pour la conformité peuvent donner aux banques une chance d'en apprendre davantage sur leurs clients d'une manière qui peut également améliorer leur position sur le marché.

Passer de l'obstacle KYC à l'opportunité

Les banques peuvent appeler les clients dix fois ou plus au cours du processus KYC et leur demander de soumettre de dix à des centaines de documents. Malheureusement, un onboarding inefficace se traduit par une expérience négative pour le client.

En outre, des processus compliqués allongent la durée du processus d'intégration. En outre, en l'absence d'un portail orienté client, il faut plus de temps aux clients pour renvoyer les documents requis. Encore une fois, en raison des différentes méthodes d'exploitation utilisées dans les différentes régions, les processus de mise en place et de gestion des comptes interrégionaux peuvent avancer trop lentement. Lorsque tous ces éléments sont pris en compte, il devient difficile de contrôler les rapports et les accords de niveau de service (SLA).

En revanche, les banques qui y voient une opportunité devraient investir dans des solutions d'automatisation pour faciliter la conformité et diffuser les avantages d'une analyse efficace des données dans toute l'organisation.

Ainsi, les banques collectent plus d'informations sur les clients existants et les nouveaux consommateurs potentiels sur les nouveaux marchés. En facilitant le KYC, l'automatisation des processus peut aider les banques à attirer davantage de clients et à acquérir un avantage concurrentiel. Comment ? En automatisant les tâches répétitives, en réduisant les erreurs humaines, en rendant le processus transparent, en éliminant les silos obstructifs et en améliorant les délais d'exécution et de réponse. 

Outre le fait d'éviter les problèmes, les cadres de conformité d'aujourd'hui peuvent et doivent permettre aux banques d'avoir un meilleur contrôle sur leurs données, ce qui se traduit par des économies totales et une meilleure préparation à l'avenir.

En outre, en coordonnant les procédures et en reliant des divisions distinctes, l'automatisation peut aider les banques à accroître leur efficacité opérationnelle. Elle permet aux institutions financières de repenser leurs méthodes à mesure que l'environnement réglementaire évolue. Les SLA peuvent faire l'objet d'un suivi plus approfondi afin de détecter les goulets d'étranglement et d'améliorer les temps de réponse KYC. Les banques peuvent établir des SLA pour chacun d'entre eux. En outre, l'automatisation transforme les procédures de diligence raisonnable des clients, permettant aux banques d'accroître leur agilité face à des exigences mondiales et régionales en constante évolution.

S'assurer que les données sont fiables

Pour que les institutions financières soient efficaces, la direction générale et le conseil d'administration doivent coordonner leurs opérations de conformité. Il s'agit d'un effort à l'échelle de la banque qui échouera si la direction générale ne le soutient pas. Deuxièmement, les silos bancaires doivent être démantelés afin que les données des clients puissent être plus facilement accessibles et partagées au sein de l'entreprise sans mettre en péril les préoccupations valables en matière de confidentialité. Il est également essentiel d'examiner tous les actifs de données KYC essentiels utilisés actuellement et de déterminer ceux qui apportent de la valeur tout en supprimant ceux qui ne font que compliquer le processus.

Néanmoins, la mauvaise qualité des données est imputable à des technologies de suivi obsolètes et à des systèmes financiers dispersés. En conséquence, les banques disposent souvent de mesures et d'informations faussées qui influencent la prise de décision, ce qui entraîne une baisse de la rentabilité et des opportunités perdues.

La qualité des données ne peut être améliorée que par l'intégration des processus déconnectés et des dossiers clients dans les différents services, l'amélioration des méthodes de collecte des données sur les différents canaux et la validation des données de tiers avant leur utilisation. Comment ? Grâce à une automatisation intelligente. La première impression compte, et les banques peuvent utiliser KYC comme une opportunité d'en créer une bonne.

KYC dans le secteur bancaire : Collecter les bonnes informations tout en préservant l'expérience client

En conclusion 

Grâce à une automatisation avant-gardiste, les banques peuvent désormais combler les lacunes de la réglementation et détecter les flux d'argent illicites dans leurs agences. Les petites institutions financières peuvent également utiliser l'automatisation pour réduire leurs coûts de conformité croissants. Incontestablement, l'automatisation est suffisamment complète pour transformer les obstacles KYC en opportunités.

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