3 tendances qui augmentent le besoin de KYC (Know Your Customer)

Connaissez-vous vraiment votre client ? Pour les banques, le processus va au-delà du simple tutoiement. Des vérifications imprenables de la connaissance du client (KYC) sont la base des efforts de cybersécurité d'une banque - et peuvent avoir un impact significatif sur vos résultats. 

Pourquoi ? Les amendes émises au titre des infractions de lutte contre le blanchiment d'argent (LBA) et de KYC sont en hausse. En 2019, un quart des 50 premières banques mondiales ont été condamnées à de lourdes amendes. Avec la répression des autorités, il est plus important que jamais de consolider les initiatives KYC.

Voici les trois principales tendances qui expliquent l'importance croissante de KYC :

1. Augmentation de la fréquence des violations de données

Commodité règne en maître lorsqu'il s'agit d'attirer de nouveaux clients, ce qui incite de nombreuses banques à accélérer l'accueil en éliminant les obstacles internes. Cependant, le KYC est un domaine dangereux où il est possible de prendre des raccourcis. Les cybercriminels hissent le bélier à la porte des données, à la recherche d'informations personnelles telles que les adresses électroniques, les numéros de téléphone et les numéros de sécurité sociale.

Les gros titres de l'actualité soulignent continuellement l'importance d'un processus infaillible de connaissance du client. Bon nombre des plus grandes entreprises du monde, dont Facebook, Shell et Target, ont été victimes de violations importantes, ce qui rend les petites institutions encore plus vulnérables. Les acteurs malveillants sont de plus en plus assidus, ce qui oblige les banques à renforcer la défense de leurs données.

2. Obstacles réglementaires importants

Le secteur bancaire est l'un des secteurs les plus réglementés au monde. Au lieu d'un soulagement bien nécessaire, les deux dernières années ont apporté encore plus de pression en matière de conformité. KYC et AML s'élevant en moyenne à 86,1 millions de dollars par infraction en 2019.

Les initiatives liées au COVID, comme les programmes de protection des chèques de paie et l'élargissement des prêts SBA aux États-Unis, continuent de mettre les banques sur la sellette en matière de réglementation. Ces opportunités de fonds lucratifs constituent un terrain propice aux comportements criminels et renforcent la surveillance des organismes de réglementation. Les amendes assurées aux banques pourraient dépasser 8,4 milliards de dollars rien que cette annéeet les banques ayant mis en place des contrôles KYC plus souples devront payer la note.

3. Contrôles d'identité obsolètes centrés sur les données

Les cybercriminels ont développé un appétit sans précédent pour les informations personnelles identifiables (IPI), d'où la nécessité de stratégies de vérification innovantes. Le dark web regorge d'informations personnelles telles que les numéros de sécurité sociale, les adresses électroniques, les dates de naissance, voire les passeports, qui sont toutes disponibles pour un prix symbolique. Les experts trouvent également des trésors de détails plus nuancés utilisés pour la vérification d'identité, tels que le nom de jeune fille de la mère et les surnoms d'animaux de compagnie.. La disponibilité de ces données permet aux délinquants de se faire facilement passer pour des clients légitimes, ce qui rend beaucoup plus difficile pour les banques de s'appuyer sur cette méthode dépassée.

KYC s'éloigne de ces modèles de vérification statiques pour se tourner vers des méthodes plus inimitables comme la blockchain et la biométrie. Grâce aux progrès de la technologie des smartphones, les empreintes digitales, les scans optiques et les selfies constituent la nouvelle frontière de la vérification d'identité. En établissant leurs propres dossiers clients lors de l'embarquement ou en les reliant à une base de données gouvernementale, les banques peuvent lutter contre les cybercriminels avec des méthodes de vérification plus dynamiques et difficiles à reproduire. 

Les banques ne sont pas le seul secteur sur la sellette : les organismes de santé, les sociétés de covoiturage et les sites de jeux en ligne exigent des contrôles KYC de plus en plus sophistiqués. Heureusement, avec un tel poids derrière cette initiative, les avancées technologiques pour éviter les mauvais acteurs s'améliorent rapidement. Votre banque est-elle prête à renforcer les contrôles KYC pour répondre aux exigences numériques de demain ?

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