Quatre étapes à suivre par les institutions financières pour réussir à automatiser l'assainissement des contrats

Quatre étapes à suivre par les institutions financières pour réussir à automatiser l'assainissement des contrats

Fin 2021, le LIBOR, l'indice de référence des taux d'intérêt le plus utilisé sur les marchés financiers, devrait cesser. Cela signifie qu'il reste environ dix mois aux institutions financières pour passer aux taux de référence alternatifs (RRA). Comme le LIBOR (London Interbank Offered Rate) a été utilisé dans une grande variété de produits et d'instruments financiers, cela représente un défi critique et complexe pour de nombreuses institutions financières, notamment un risque financier, juridique, opérationnel, de conduite et de réputation potentiel.

Les taux interbancaires offerts (IBOR) sont des taux d'intérêt de référence qui ont été utilisés au cours des 40 dernières années. Le LIBOR est la référence de taux d'intérêt la plus utilisée sur les marchés financiers. On estime qu'il est référencé dans plus de 200 000 milliards de dollars de produits financiers, notamment des obligations, des produits dérivés et des prêts. Les autres références de taux d'intérêt utilisées sont par exemple l'EURIBOR et le TIBOR.

En matière de gestion des contrats, les institutions financières doivent bien préparer cette transition, car il s'agit souvent de centaines de milliers de documents contractuels. Pour assurer une transition en douceur, les institutions financières doivent prendre les mesures suivantes :

Étape 1 : Identifier tous les contrats potentiellement affectés

La première étape consiste à identifier tous les contrats potentiellement affectés, à examiner et à corriger tous les contrats actifs qui font référence à un taux IBOR. Ces documents contractuels sont souvent stockés dans plusieurs systèmes et dans des dossiers papier. Comme des milliers ou des centaines de milliers de contrats sont concernés, isoler les contrats spécifiques qui doivent être corrigés peut être une tâche à forte intensité de travail.

Cependant, les solutions de veille documentaire peuvent automatiser la découverte et l'extraction de clauses et de phrases contenant des références pertinentes aux taux IBOR. Pour cela, des technologies telles que la reconnaissance optique de caractères (OCR), la recherche et l'intelligence artificielle/apprentissage machine (AI/ML) sont appliquées. Cela évite aux institutions financières d'analyser manuellement tous les documents contractuels.

Étape 2 : Catégorisation et extraction des clauses/phrases

Après l'identification automatisée, tous les documents seront catégorisés et les clauses ou phrases extraites seront présentées et pourront être exportées de manière structurée pour être utilisées par l'équipe juridique concernée. Pour faciliter la gestion des risques et la définition des priorités, la catégorisation ne se contente pas d'identifier les risques éventuels, mais distingue également les risques directs et indirects pour les clients. L'intégration avec des solutions externes de flux de travail (humain) pour transmettre le document et les données extraites est souvent aussi possible.

Étape 3 : Adapter les contrats concernés

Après avoir transmis les documents, les équipes juridiques ou les autres personnels impliqués dans le processus d'adaptation peuvent apporter les modifications nécessaires. Les solutions de veille documentaire étant également capables d'établir des priorités, elles peuvent prendre de l'avance sur les documents clés qui impliquent une exposition directe aux clients.

Étape 4 : Vérifiez les changements

L'étape finale du processus consiste à vérifier si tous les documents ont été adaptés aux taux de référence alternatifs. Les technologies de reconnaissance optique de caractères (OCR) et d'intelligence artificielle/apprentissage machine (AI/ML) des solutions de renseignement documentaire peuvent être exploitées pour automatiser également la dernière étape de ce processus.

Jusqu'à 70% de gain de temps avec les solutions d'intelligence documentaire

En déployant des solutions de veille documentaire, les institutions financières peuvent réduire considérablement le temps nécessaire à ce processus. La réduction du temps nécessaire à la découverte, à l'examen et au traitement des documents permet de réaliser d'importantes économies. Les efforts manuels peuvent être réduits jusqu'à 70 % en fonction du niveau de numérisation existant et du degré de maturité de la gestion numérique des contrats (cycle de vie) au sein des entreprises.

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